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ROSA MARIA – L'Experience

« Third Stone from the Sun” de Jimi Hendrix pourrait être la bande-son de notre rencontre avec celle qui se cache derrière Rosa Maria, la très envoûtante maison de joaillerie....

« Third Stone from the Sun” de Jimi Hendrix pourrait être la bande-son de notre rencontre avec celle qui se cache derrière Rosa Maria, la très envoûtante maison de joaillerie. Entre ce titre rock psychédélique, aux influences jazzy, et la créatrice Rosy Abourous, il se crée sous nos yeux une sorte d’alchimie somptueuse. Cette hippie déchaînée, comme elle se décrit elle-même, aligne des créations aussi mystiques que telluriques, aussi originales qu’audacieuses, aussi féminines que libérées. Le raffinement dans un écrin, comme une parure de sentiments. Il va de soi que notre discussion, en pleine séance photo, fut une Expérience en elle-même. En voici le fruit.

Née à Beyrouth, Rosy Abourous, laissant parler l’artiste précoce qui s’éveille en elle, commence dès son plus jeune âge à créer, à collectionner, à expérimenter. Des boutons, de la nacre, des trésors de la nature, et encore des boutons. Tous témoins de cet oeil précoce et aiguisé, cherchant minutieusement comment assembler ces pièces hétéroclites en un tout, bien réel. Sa force, bouillonnante, débordante, la pousse, face aux restrictions tragiques d’une guerre, à laisser derrière elle les frontières du Liban, à la poursuite des graines qu’elle a semées, vers Amsterdam où elle affirmera son identité de talent montant de la mode.

 

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En 1998, Rosa Maria fait sa première présentation parisienne, rue de l’Opéra, au cours de laquelle son chemin croise celui d’Armand Hadida. Timide, certes, mais fière de son travail, Rosy osera lui demander si sa collection a eu l’heur de lui plaire. C’est le cas, mais aux yeux du fondateur de Leclaireur, c’est encore trop tôt. Rosy, forte de cette approbation, y trouve une forme de légitimité. Elle a sa place dans le paysage. Deux collections plus tard, Rosa Maria entre chez Leclaireur, et pose les jalons d’une amitié profonde et pérenne entre les deux créatifs et leurs familles respectives. Cette entente n’a cessé d’évoluer dans une mécanique de confiance fluide et compréhensible, compte tenu de l’alchimie esthétique et éthique qui les unit.

Lorsque Rosy découvre son « laboratoire », le studio beyrouthin en charge de la production de ses pièces depuis les années 90, ses deux propriétaires sont des fabricants de bijoux raffinés, à qui elle demande d’imaginer des pièces à partir de certains de ses “collages” – des années d’assemblages d’influences et d’objets en tous genres. “Mon travail est comme un puzzle dont les pièces iraient toutes les unes avec les autres, et qui permet de créer différentes combinaisons”, explique-t-elle. Il faudra deux ans aux artisans et à leurs joailliers pour maîtriser à la perfection ces anciennes techniques ottomanes de forge et de montage, devenues aujourd’hui la signature de la maison. Deux années pendant lesquelles un retour à un savoir-faire authentique, tout autant que la générosité magnétique de la créatrice, auront suffi à subjuguer les artisans, qui lui dévouent aujourd’hui toutes leurs ressources.

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Très bien… et qu’en est-il des bijoux eux-mêmes ? Ils naissent à la frontière du géométrique et de l’organique, du raffinement et de la force brute. Mélange d’or et d’argent, enserrant notamment des diamants taille rose, des rubis, des saphirs ou des topazes, chaque bijou est fabriqué, chaque pierre est montée à la main, s’imprégnant ainsi d’une essence libre et éternelle. Toutes chargées d’une symbolique historique et fondamentale propre à l’histoire de l’humanité, les pièces se déclinent comme des oeuvres d’art et prennent vie sur la peau. Des bagues délicates s’empilant sur le doigt, des pendentifs pavés larges et circulaires ou, infiniment féminins, des pendants d’oreilles… Rosa Maria réécrit la genèse du temps. Les tiges martelées, les tailles roses organiques et les pavés étincelants s’enroulent autour de nos doigts, réveillent en nous les guerrières modernes et raffinés – bohèmes, pleines d’âme, chargées d’histoire ou créatures d’avant-garde… toutes à la fois.

Sur les mains de Jimi, les bagues de Rosa Maria se seraient senties chez elles, virevoltant sur les cordes des guitares. Elles sont chez elle partout, d’ailleurs, occupées à mystifier le quotidien.

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Les bijoux Rosa Maria n’attendent que vous, chez Leclaireur Sévigné.

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