ELLERY – La Chef de Gang
Rebelle, cérébrale et poétesse, la femme Ellery se réinvente au printemps/été 2017. Elle assume une silhouette plus architecturale, de nouvelles textures, des détails exagérés qui lui confèrent encore plus du...
Rebelle, cérébrale et poétesse, la femme Ellery se réinvente au printemps/été 2017. Elle assume une silhouette plus architecturale, de nouvelles textures, des détails exagérés qui lui confèrent encore plus du...
Rebelle, cérébrale et poétesse, la femme Ellery se réinvente au printemps/été 2017. Elle assume une silhouette plus architecturale, de nouvelles textures, des détails exagérés qui lui confèrent encore plus du caractère, et un rôle d’indomptable leader.
L’Australie s’est trouvé une nouvelle ambassadrice en la personne de Kym Ellery. Avec une vision loin des clichés et autres cartes postales, la créatrice venue de Perth exporte avec succès, d’une côte à l’autre, sa sensibilité pleine de volants. Tuniques infusées de menswear très 70s, robes minimalistes, blouses à jabots… Ellery projette une interprétation de la féminité tout en noir et blanc, loin du corps. Le secret de ses coupes droites et lisses ? Des tissus innovants, produits en Suisse et en Italie.
Son sens marqué du style, comme l’équilibre subtil entre masculin et féminin qu’elle distille dans toute sa collection, font d’elle un nouveau visage dans le monde de la mode. Comme nées d’influences inattendues, les pièces font esthétiquement penser à une saison Lanvin qu’aurait dirigée Alexander Wang, mélangeant des finitions audacieuses avec une attention exceptionnelle portée à la coupe. Rien d’étonnant, donc, à sa notoriété grandissante ! Ellery fut, en 2013, la troisième marque Australienne de l’histoire à être invitée à la Fashion Week parisienne. Et celle qui faisait figure, encore récemment, de nouvelle venue, s’est rapidement muée en une actrice de la mode pleine de promesses, portée par des célébrités iconiques comme Cate Blanchett ou d’audacieuses preneuses de risque comme Solange Knowles.
Kim Ellery insuffle cette saison un vent de rébellion, tout en conservant l’identité bohème qui a fait son succès, depuis les tous premiers jours de la marque australienne, fondée en 2007 à Sydney. Ellery perpétue l’image d’une féminité aux coupes droites et souvent monochrome, presque abstraite, gagnant en assurance.
Les cuirs se frottent aux velours de soie, les proportions exagérées masculinisent une silhouette parfois inspirée par la contre-culture des années 70, tandis que les volants fleurissent, autour des bras, des jambes et apportent, par leur forme organique, de la douceur aux éternelles insoumises.
Les silhouettes prennent un air canaille, presque japonisant, clin d’oeil aux sukeban – ces gangs de jeunes adolescentes, symboles de l’émancipation des Japonaises new generation. Elles se parent de cuir crocodile, en haut avec une veste coupée très court au niveau de la taille, en bas avec un pantalon porté haut, évasé au niveau des chevilles, signature de la marque, et de zips en métal. Les tissus froissés, quant à eux, comme les liens flottant au vent, apportent une inaltérable touche de poésie.
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